Reconnaissance et gratitude

Reconnaissance et gratitude

Reconnaissance et gratitude :

Le trapèze volant, bien plus qu’une simple école, une école de vie !

Dans ma vision de l’accompagnement, les notions de reconnaissance et de gratitude sont deux éléments fondamentaux. Ils représentent une partie du socle sur lequel mes séances se déroulent. Cette vision aide à observer le monde avec un autre regard, à voir le verre à moitié plein et plus à moitié vide, par exemple. Raison pour laquelle, je souhaitais, aujourd’hui, en faire preuve :

« Chère Ecole Den Zali,

Je suis pleine de gratitude et de reconnaissance pour votre magnifique représentation à laquelle j’ai eu la chance d’assister. A travers votre passion pour le trapèze volant, vous nous permettez de vivre des moments pleins d’authenticité, de plaisir, d’émotions et de profondeur.

Vous m’avez fait vibrer et pleurer. Le fil rouge et la mise en scène ont été réalisés d’une main maître : une main de fer dans un gant de velours. Ce fut les montagnes russes émotionnelles, mais également une montée en intensité très bien orchestrée. Une somptueuse prouesse tout en poésie.

Votre show est à l’image de qui vous êtes : professionnels.les, intenses, artistes, sportifs.ves, authentiques, avec une grande touche d’humour et un zeste (ha bon !?) portés détails. Vous nous avez emmenés dans votre monde aérien, magique et féérique !

Ces numéros n’avaient pas qu’un début et une fin. C’était bien plus que cela : il s’agissait d’une première pour votre centre, d’une naissance. Et également la sortie de Fanfan côté lumière afin qu’il puisse, dorénavant, se concentrer sur son nouveau rôle favori, celui qui lui permet de mettre les autres en lumière.

Ce spectacle est également à l’image de votre établissement : vos cours sont construits sur la même base et nous permettent de traverser toute la palette des couleurs : de la gestion du vide au début, jusqu’à la gestion de notre corps et de nos émotions quand il s’agit de se lancer sans longes. Nous passons du rire aux larmes et de la peur à l’euphorie. Une sensation personnelle intense, de se sentir vivant et de s’observer évoluer aussi vite que possible mais aussi lentement que nécessaire. Car le ballant n’est pas une science exacte, c’est un ressenti propre à chacun, il n’y en a pas deux identiques, comme vous le dites si bien…

Le fait de transmettre sa passion, avec amour de la discipline, permet de rentrer dans une tout autre dimension, dimension dans laquelle vous évoluez avec brio.

J’ai beaucoup de reconnaissance pour votre venue et votre installation dans ce petit coin de Suisse. Nous avons une chance incroyable d’avoir d’aussi talentueux trapézistes à proximité, j’en ai conscience.

Pour tout cela, MERCI, vous êtes bien plus qu’un simple centre de trapèze… »

Une extraordinaire école de confiance en soi pour celles et ceux qui veulent tenter ! Un juste équilibre entre bienveillance et douceur d’un côté, sens de la dérision et rigueur de l’autre.

Si vous souhaitez avancer sur votre chemin ou simplement passer un bon moment avec une équipe du tonnerre, vous y serez à la bonne adresse, c’est certain !

Choisir c’est renoncer

Choisir c’est renoncer

Choisir c’est renoncer !

Après la publication de quelques stories sur ma page au sujet des réseaux sociaux, je choisis de poser les mots sur papier afin « d’en tirer quelque chose », pour moi et pour vous !

Fort est de constater que si on désire être présent ET visible sur les réseaux sociaux, avoir des retours, des commentaires et voir sa communauté grandir, n’être QUE présent ne suffit plus. L’algorithme de certains, voire de tous les réseaux sociaux tend à imposer le fait d’être présent tous les jours en story et très régulièrement avec des postes. Et ce, afin qu’il décide de vous « montrer » à d’autres comptes pour tester la pertinence de vos contenus, ou pas.

Et si vous ne suivez pas ce rythme, vous êtes « punis », c’est-à-dire que notre Cher Ami l’algorithme va « choisir » certains de vos abonnés et tout bonnement les désabonner sans même le leur demander, bien évidemment…

Pour les individus qui souhaitent développer leur activité, il est très facile de rentrer dans ce cercle vicieux du « toujours plus, pour toujours moins », c’est-à-dire passer toujours plus de temps sur les réseaux, pour toujours moins de résultats. Tout en gardant à l’esprit que tout ce temps consacré sur les réseaux n’est pas rémunéré. Le temps consacré à cela est, d’ailleurs, bien plus important que ce qu’on pourrait imaginer. C’est une activité fortement chronophage.

Cette situation fait résonner chez moi un fort sentiment d’injustice et de frustration : d’injustice car un lourd travail est effectué en amont et le fait que ce semeur de troubles (l’algorithme) puisse décider de la pluie et du beau temps comme il le désire, me met très en colère. Je n’ai pas pour ambition d’obtenir une communauté gigantesque, mais si je pouvais continuer à toucher les personnes qui désirent me suivre, sans que ce Cher Monsieur vienne semer sa zizanie, cela me conviendrait. Ensuite, je ressens de la frustration car oui, c’est du travail pour peu de retour au final (conséquences directes des changements d’algorithme). Si je publie et partage, c’est avec mon cœur et beaucoup de plaisir que je le fais. Ma seule « rémunération » sont vos retours, vos partages, vos mercis. Sans ça, publier n’a pas/plus de sens pour moi : me retrouver seule face à mon écran de téléphone ne me procure aucun plaisir.

Arrivée à ce stade, trois options s’ouvrent à moi :

Premièrement, je pourrai me victimiser, râler, rester dans ma colère et vous inonder de cette mauvaise énergie.

Deuxièmement, je peux décider de suivre les règles du jeu que quelqu’un d’autre me demande de respecter pour qu’il veuille bien me diffuser plus largement. Cela aurait pour conséquences de faire des choses qui ne sont pas MOI, me mettre une forte pression sur les épaules pour publier beaucoup plus, ce qui engendrera un stress important, de la fatigue et de la frustration, certainement, de ne pas toujours y arriver comme je l’aimerais. A nouveau, l’énergie que je vous transmettrais ne serait pas la mienne, mais la leur…

Troisièmement, je peux accepter la situation comme elle est : Oui, je suis en colère et je ne suis pas ok avec ce mode de fonctionnement mais je n’ai pas le pouvoir de le changer. Je désire rester sur les réseaux par plaisir et non par obligation, je souhaite poster quand cela me parle et non me rajouter une obligation sur le dos, dont je n’ai pas besoin, en rentrant dans LEUR moule. Je refuse d’intensifier ce lien de dépendance, déjà bien trop présent dans mon quotidien. « Choisir c’est renoncer ».

Je choisis, pour le moment, de continuer à publier avec mon cœur et, peut-être, un jour, j’arrêterai car cela ne correspondra plus à mes valeurs et mes objectifs. Je peux encore avoir des interactions, bien que ces dernières soient bien moindres qu’auparavant, je l’accepte. Le jour où ces interactions auront disparu, si l’algorithme continue d’évoluer dans le même sens, je tirerai ma révérence, en sachant, en conscience, ce à quoi je renonce mais également ce à quoi je dis oui : plus de temps disponible pour d’autres choses, une autre manière de communiquer avec vous (à envisager), un alignement avec qui je suis et dans le respect de ma personne. Je me dirai OUI à moi, à mes priorités et mes besoins, à ma vie.

Pesons le pour et le contre dans nos décisions, prenons le temps de faire les choses en conscience :

  • Faisons les choses pour soi ou pour les autres ?
  • Mon choix me coûte-t-il plus ou moins que ce qu’il me rapporte en termes d’énergie ?
  • Qu’est-ce que je choisis ?
  • A quoi est-ce que je renonce ? Suis-je prête à renoncer à cela ?
  • Est-ce que je me respecte ?
  • Est-ce que je prends en compte mes besoins et mes priorités ?

Nous avons les cartes en mains, quel que soit le questionnement, la thématique ou le domaine concerné, apprenons à en faire bon usage en se posant les bonnes questions car choisir c’est renoncer…